
Le 21 septembre, c’est la Journée internationale de la Paix. Et si nous commencions par nous souhaiter la paix à nous-mêmes ?
Non pas que la paix dans le monde ne soit pas souhaitable. Mais parfois, nous avons tout aussi besoin de nous le souhaiter à nous-même.
Mais à quoi ressemble la paix ?
Pour certain.e.s, ce serait cet état où plus rien ne nous presse ou ne nous oppresse. Où la « to do list » est mise de côté. Où la charge mentale s’allège. Où plus personne ne nous sollicite.
Pour d’autres, c’est ce moment où nous nous connectons à nos sensations, aux zones de contact du corps avec les vêtements, le sol, la chaise… aux mouvements doux et spontanés de notre respiration… Ce temps où nous n’avons rien à faire ou rien à réussir. Ce temps en dehors des injonctions du toujours plus, du toujours mieux… Ce temps en dehors des rôles. Celui de la femme ou de l’homme, de la mère ou du père, de la fille ou du fils, de la sœur ou du frère, du chef d’entreprise ou du salarié, du petit ou du grand, de l’intelligent, du cultivé, du bon ou du nul en mathématiques…
La paix, nous pouvons la contacter à tous moments par la pratique de la Pleine Conscience.
Et, contrairement aux a priori, la paix n’est pas nécessairement un état de bien-être, un état sans pensée et sans émotion. La paix commence par le fait d’accepter ce qui est, tel que cela est. La paix commence par le fait de ne pas chercher à éviter ou à transformer la réalité de ce qui est vécu. Et parfois, ce qui est vécu s’apparente à de la tristesse ou de la colère. Et c’est ok comme cela.
Et si nous commencions, comme le dit Fabrice Midal, à nous « foutre la paix ».